AIRURE, subst. fém.
Étymol. ET HIST.
I.− Av. 1285
areüre « labourage » (
Ruteb.,
Li diz de l'Universitei de Paris, éd. Jubinal ds
Gdf. : Gaaing de soc et d'
areure Nos convertit en armeure). −
Ac. Compl. 1842; très fréquemment attesté en m. fr. dans les textes angl.-norm. (
Gdf.; T.-L.) encore en usage en norm. et ang. (
Dum. 1849,
Moisy 1885,
Verr.-On. 1908).
II.− 1838 minér. (
Ac. Compl. 1842 :
Airure [...] Extrémité d'une veine de charbon de terre, qui finit en s'amincissant).
I du lat.
aratura « labour » (de
arare) attesté seulement dans les gloses d'apr.
TLL; très attesté en lat. médiév. dep. l'époque carol. :
cf. 801-814,
Capit., I, n
o57, p. 144, c. 2 ds
Nierm. t. 1 1954-58,
s.v. : Liberi homines nullum obsequium comitibus faciant nec vicariis, neque in prato neque in messe neque in aratura aut vinea; II dér. de
aire* étymol. I; suff.
-ure*.