AIGUILLONNEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − xiies. fig. « action d'aiguillonner, piqûre » (
Dialogus Anime conquerentis et rationis consolantis, XXX, 22-23 trad. en dial. lorr. ds
Romania t. 5, p. 307 : Mas se tu sens ancore les molestes, et es tochiéz par les
agulenemant, et botéz par la sugestion de char); sens propre encore au
xvies. (
Paré, XV, 40 ds
Littré : Et sentira le patient prurit, avec un petit
aiguillonnement); repris par
Littré 1863; qualifié de
rare ds
Quillet 1965.
Dér. du rad. de
aiguillonner*; suff.
-ement (-ment1*
).