AIGRISSEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1575 « fait de devenir aigre » au propre (
Thevet,
Cosmographie universelle, XI, 14 ds
Hug. : A fin que plus facilement cest
aigrissement [d'un liquide] se face);
2. 1560-1611 fig. « état de ce qui est aggravé » (
E. Pasquier,
Recherches, V, 15,
ibid. : Aimoïn ... prit un singulier plaisir au recit et
aigrissement de ceste accusation), ne semble plus attesté jusqu'à
Besch. 1845 qui indique : mot inusité qu'il serait peut-être bon de rétablir; sens propre et fig. ds
Littré.
Dér. du rad. du part. prés. de
aigrir* au sens propre et fig.; suff.
-ement (-ment1*
).