AIG(U)AGE,(AIGAGE, AIGUAGE) subst. masc.,AIGUERIE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. [
Ca 1121
aigage « étendue d'eau » (
S. Brandan, Ars. 3516, f
o102f ds
Gdf. : La nef laissierent en l'
aigage Et mangierent sor le rivage), attest. isolée]; 1771 dr.
aigage (
Trév. : Aigage. Vieux mot. Droit qu'on payoit pour avoir de l'eau, afin d'arroser un terrain);
2. 1838
aiguerie « réservoir d'eau, aqueduc » (
Ac. Compl. 1842), attest. isolée; 1857 « droit d'aqueduc au travers du fonds d'autrui » (
Blanche).
1 dér. de
aigue*; suff.
-age*. Les formes
ewage, euwage, evage « droit dû pour l'usage de l'eau d'un étang, d'une rivière, d'une fontaine », existaient en a. fr. et m. fr. (
Du Cange s.v. ewaria, Gdf.,
s.v. aigage).
Cf. lat. médiév.
aquagium, aquaria, aquaticum «
id. » ds
Du Cange. 2 dér. de
aigue*; suff.
-erie*.