AIDER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 2
emoitié
xes. trans. [ind. prés. 3]
aiud (
St Léger, éd. Foerster et Koschwitz,
Altfrz. Übungsbuch, vers 239 : il nos
aiud ob ciel senior porcui sustinc tels passïons);
xies.
aidiez [impér. 2 plur.] (+ datif de pers.)
a (+ inf.) (
Alexis, éd. Paris et Pannier, 93 b :
Aidiez m'a plaindre le dol de mon ami);
ca 1100
aïe [impér. 2 sing.] (
Rol., éd. Bédier, 1906 : Paien escrient : « Aïe nos, Mahum! »);
id. aiue [impér. 2 sing.] (
Ibid., 2303 : « E! » dist li quens, « seinte Marie,
aiue! »); 1174
ajue [ind. prés. 3] (
Benoit de Ste Maure,
Chron. ducs de Normandie, 2, 18690 ds
Gdf. : Li nies le roi fort
s'i
ajue Od la trenchante espee nue).
Du lat.
adjutare « aider » (fréquentatif de
adjuvare «
id. ») construit avec acc. de pers. dep.
Acc.,
Trag., 103 ds
TLL s.v., 713, 75; avec datif de pers. dep.
Pacuv.,
Trag., 98,
ibid., 713, 70.