AÏE, AHI, interj.
Étymol. ET HIST. − 1473, exprime la souffrance (
Doc. hist. inéd., tirés des coll. mss de la Bibl. Royale, publ. par M. Champollion-Figeac, 1841, t. 1, 2
epart. p. 704 : Et lui estant illec, oyt une personne qui se plaingnoit en disant
Aye!); 1663
id. (
Molière,
L'Etourdi, 2, 9 ds
Littré :
Aïe! Aïe! que je souffre!
Aïe, aïe, à l'aide).
Onomat. Apparaît
ca 1100, sous la forme
ahi (
Rol., éd. Bédier, 763 :
Ahi! culvert malvais hom de put aire), qui, à partir de
Ac. 1798 sert de vedette de renvoi à
aïe. L'explication par le subst.
aïe « aide » ou par la forme impér. du verbe
aiier (DIEZ3) doit être écartée, ces formes étant dissyllabiques, alors que l'interj. est monosyllabique.