AHEURTER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − Mil.
xiies. trans. « heurter, frapper, d'où briser, écraser » (
Cambr. Ps., 136, 9, éd. Michel ds T.-L. : bunewred ki tendrat e
ahurterad ses petiz enfanz a la pierre). −
xvies.; mil.
xiies. pronom. « se heurter, s'achopper » (
Ibid., 90, 12, éd. Michel ds
Gdf. : En lur palmes te porterunt, que par aventure ne se
ahurt a la pierre li tuens piez), sens donné comme
vieilli par
Rob. 1960; d'où emploi fig.
xives. « s'obstiner » (
Boccace,
Nobles malh., III, XVI, f
o76 r
o, éd. 1515, ds
Gdf. : Adhonc il
se adheurta a plus chauldement poursuivre la chose qu'il n'avoit peu accomplir par empoisonner le senat, si cuyda ouvrer de fait et de violence d'armes).
Dér. de
heurter*; préf.
a-1*.