AHEURTEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Mil.
xiie« obstacle, embûches » trad. (
Liv. des Ps., Cambridge, CXXXIX, 6, Michel ds
Gdf. : Dejuste la sente poserent
ahurtement a mei [juxta semitam offendiculum posuerunt mihi]), 3 ex. en a. fr. et toujours dans des trad.; cet emploi n'est plus attesté ensuite; 1561 emploi fig. « obstacle, difficulté » (
Calvin,
Instit., 30 ds
Littré : De là sourdent tant de schismes, tant d'erreurs et opinions perverses, tant de scandales et
aheurtements de notre foi);
2. 1538 « obstination extrême » (
R. Estienne,
Dict. Latinogallicum [réimpr. 1543] : Pertinacia, huius pertinaciae, le vice d'obstination et
aheurtement).
Dér. de
aheurter*; suff.
-ement (-ment1*
).