AGRÉER1, verbe.
Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1160 intrans. impers. « être au gré de qqn, lui plaire » (
Wace,
Roman de Rou, III, 11288 ds
H.-E. Keller,
Ét. descriptive sur le vocab. de Wace, Berlin Akademie-Verlag, 1953, p. 103 : L'aventure li a contee, Qui al rei mult plaist e
agree);
2. ca 1170 intrans. « consentir, approuver » (
Benoit,
Chronique des Ducs de Normandie, éd. Fahlin, t. 1, p. 231, 7875 : Veiant tex jenz qui moct
agree, Est la soe vilment menee);
id. trans. « accueillir favorablement (qqn) » (
Id.,
ibid., p. 36, 1221 : Bier Costé-de-fer l'
agree); 1660
agréer que avec subj. « trouver bon que » (
Molière,
Œuvres complètes, éd. Intégrale,
Les Précieuses ridicules, sc. 11 : Mesdames
agréez que je vous présente ce gentilhomme-ci); 1694 « accepter qqn, l'investir d'une charge, l'admettre » (
Ac. : On dit en parlant d'un Officier qui a traité d'une Charge dans la Maison du Roy, que le Roy l'
a agréé, pour dire, que le roy trouve bon qu'il le serve).
Dér. de
gré*
; préf.
a-1*, dés.
-er.