AGRIFFER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1391 « égratigner » (
Lit. remiss. ann. 1391. ex Reg. 140, ch. 194, ds
Du Cange t. 4, 5,
s.v. griffare : Lequel sergent fu attains dudit huis en la main, où il
fu un petit esgratiné ou
aggriffé); [1485] 1492 « griffer » (
Martial,
Louanges de Marie, f
o86 v
o, éd. 1492 ds
Gdf. : Voulant
agriffer le visaige); encore vivant dans certains dial. (pic.) (
Corblet 1851, p. 262 :
Agriffer. Égratigner [...] Ce mot est aussi employé dans le sens d'
agriper, saisir);
2. 1564 « prendre avec les griffes » (
Liebault,
Mais. rust., I, XVII ds
Gdf. : Il y a une espece de cygne qui a le pied droit endoigté et façonné en serres ou griffe d'oiseau de proye, dont au plonger il pille, et
agriffe sa proye); encore vivant dans les arg.,
supra; 1922 fig. « saisir »,
supra ex. 2;
3. 1671 pronom. « s'attacher avec les griffes » (
F. Pomey,
Le Dict. royal augm., 2
eéd., p. 25 :
S'agriffer à quelque chose. Unguibus retinere aliquid).
Dér. de
griffe*; préf.
a-1*, dés.
-er. Voir aussi
agrafer, agrapper, agripper.