AGIOTEUR, EUSE, subst. et adj.
Étymol. ET HIST. − 1710 [datation du
DG] fin. « personne qui se livre à l'agiotage » (
Saint-Simon, éd. de 1842, chap. 286, p. 133 ds
Littré : Les usuriers qui avaient gagné gros à trafiquer les papiers du roi, on appelait ces gens-là des
agioteurs); 1710, 26 sept. (
Mémoire de Le Bartz pour l'établissement d'une Banque générale à Paris ds
Brunot t. 6, p. 169, note 2 : Ils [les caissiers] leur envoient [aux porteurs d'assignations sur le Trésor] des «
agioteurs » pour leur demander s'ils ont des assignations sur une telle recette); très en usage dans les milieux financiers de la Régence (
Brunot,
loc. cit.) et pendant la Révolution de 1789; les
agioteurs figurent dans la liste des groupes publiée dans les
Semaines critiques ou Gestes de l'an V, t. 2, n
o15, p. 268-74, 3 juill. 1797 ds
Brunot t. 9, p. 835, note 1.
Dér. du rad. de
agioter*
; suff.
-eur2*.