AGÉRATE, AGERATUM, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1556 bot.
ageraton (
B. Dessen,
De compositione medicamentorum hodierno aevo apud pharmacopolas passim exstantium, p. 336 ds
R. Lang. rom. 1881 t. 19, p. 72 :
Ageratum. Germ., Rheinbluem; gall.
ageraton; ital., herba giulia, o vero agerato); 1649
id. (
Boyer de Petit Puy,
Dict. servant de Bibl. Univ. 554 ds
B. Quemada,
Introd. à l'ét. du vocab. méd., Paris, 1955, p. 48; 1751
agerate (
Encyclop. t. 1)); 1752 (
Trév. :
Ageratum est une plante qui pousse beaucoup de petites feuilles oblongues [...] cette plante vient aux montagnes, & lieux pierreux [...] & ne se ressent point des effets de la vieillesse).
Empr. au lat.
agēraton (transcription du gr. α
̓
γ
η
́
ρ
α
τ
ο
ν [littéralement « exempt de vieillesse »] «
Achillea ageratum L. » dep.
Diosc., 4, 58) attesté dep.
Pline, 27, 13 ds
André 1956
s.v. ageraton. Agérate est une forme francisée.