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AFFÉTÉ, ÉE, adj.
Étymol. ET HIST. − 1. Début xvies. « joli, gracieux » (Sotties, III, 143 ds Hug. : Jamais tu n'y avras que bien. La femme dira « Mon fallot, Mon affetté, mon dorelot, Mon petit cueur, mon petit foye »). − 1611, Cotgr.; 2. 1559 « (d'un inanimé) affecté, recherché » (Amyot, Périclès, 5, ibid. : Pericles... prit... une grandeur et hautesse de courage, et une dignité de langage, où il n'y avoit rien d'affetté, de bas, ny de populaire). Réfection de l'anc. part. passé de affaiter* (déjà au sens de « habile, avisé » dep. 2emoitié xiies., B. de Ste Maure ds T.-L., sens encore attesté ds Cotgr. 1611 sous la forme affeté) peut-être sous l'influence de l'ital. affettato attesté au sens de « recherché » dès le xves. (Leonardo, I, 262 ds Batt. t. 1 1961).