AFFURER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1596 « voler, tromper » (
Variétés hist. et litt., VIII, 158 ds
Hug. : Mon compagnon... s'advisa de m'
affurer, c'est-à-dire tromper, car il s'en alla avec mon argent, et ne me resta que huict sols) début
xives. passé dans la lang. arg.,
supra.
Dér. de l'a. fr.
furer « voler » (
Aimé,
Yst. de li Norm. VII, 18, Champollion ds
Gdf. : Il se saturoient de char qu'il
furoient), lui-même empr. au b. lat.
furare, lat. class.
furari « voler » dep. Plaute (
Bacchides 657 ds
TLL s.v., 1639, 74 : harpaget furibus, furetur quod queat) et « tromper » dep. Tacite (
Annales 3, 74
ibid., 1641, 28 : robore exercitus impar, furandi melior); préf.
a-1*.