AFFRUITER, verbe.
Étymol. ET HIST. − 1. 3
etiers
xiies. pronom. fig. « être fructueux, rapporter » (
Berte, 924, Scheler ds
Gdf. : Je ne voi que ma chose a nesun bien
s'afruite);
ca 1200 intrans. fig. « être utile » (
J. Bod.,
Sax., XCI, Michel,
ibid. : Mes ne vuet pas la dame que lor consoilz
afruit) ces deux emplois seulement en a. fr.;
2. 1284 au propre trans. hortic. « mettre en état de porter des fruits, planter » (
Charte de 1284, Moreau 207, f
o28 r
o, Richel.,
ibid. : Terres
afrutiees et non
affrutiees), seulement au
xiiies., demeuré en usage en Anjou (
Verr.-On. 1908), repris dep.
Lar. 19e; 1863 pronom. (
Littré :
Affruiter [
s'] Se mettre à fruit, en parlant d'un arbre. Ce poirier
s'est affruité cette année); 1866 intrans. (
Lar. 19e: Cet arbre bien taillé
affruitera).
Dér. de
fruit*; préf.
a-1*, dés.
-er.