AFFREUSEMENT, adv.
Étymol. ET HIST. − 1. 1538 « d'une manière à causer de l'effroi » (
R. Estienne,
Dictionarium Latinogallicum, s.v. toruĕ
[1543, réimpr. de 1538] : toruĕ, adverbium,
affreusement); 1539 «
id. » (
R. Estienne,
Dict. François-Lat. : Affreusement, Toruĕ. Regarder aucung
affreusement et de trauers, Intueri toruo vultu);
2. 1611 « très, extrêmement »
Cotgr. :
Affreusement Gastly, terribly, horribly, as one that hath beene scarred; also, grimly, sternely, sowerly; fell, frowardly, frowningly, under the browes); 1680 «
id. » (
Rich. t. 1 :
Afreusement. [...] Horriblement, fort. [Il est
afrusement laid]); 1701 «
id. » (
Fur. 1701 :
Affreusement. [...] Il est
extrêmement gros, il est
horriblement laid, plutôt que, il est
affreusement gros, il est
affreusement laid). Au
xixes. le sens 2 est souvent considéré comme fam. (
cf. Land. 1834,
Besch. 1845).
Dér. du fém. de l'adj.
affreux*
; suff.
-ment2*.