AFFLUENCE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1393 « grande abondance de choses » (19 nov. 1393,
Ordonn. VII, 584 ds
Gdf. Compl. : Attendu l'
affluence et multitude des causes qui de jour en jour venoient et estoient devolues en nostre dicte court);
b) 1443, déc. « grand concours de personnes » (
Ord., XIII, 393,
ibid. : Par la grant
affluence de gens, chariotz, voituriers et autres qui par lesdits lieux passent et repassent continuellement);
2. 1647 au propre « écoulement abondant (d'un liquide et notamment des eaux) » (
Vaugelas,
Trad. de Quinte-Curce, 3, 4 ds
Rich. : Le chemin étoit rompu par l'
afluënce des ruisseaux); 1690 (
Fur. : l'
affluence des eaux a rompu la chaussée de ses estangs. L'
affluence des humeurs cause diverses maladies).
Empr. au lat.
affluentia « abondance » (de
affluere, voir
affluer); sens 1 a, sans équivalence d'empl. en lat.; sens 1 b, Cicéron (
Leg. agr. 2, 95 ds
TLL s.v., 1241, 52 : ex hac copia atque omnium rerum adfluentia); sens 2 tardif (
Corpus inscript. lat., III, 7000,
ca 325,
ibid. 43 : aquarum... abundantem afluentiam).