AFFLEURER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1397 archit. « mettre à fleur, de niveau » (
Bull. de la commission des antiq. de la Seine-Infér. ds
Quem. t. 1 1959 : Et se
affleurera la plastre par dedans œuvre a coullombes, et seront les pos et les coulombes couvertes par le dehors de plastre de deux poux d'espaisseur);
2. xvies. « être à fleur, à niveau » (
A. Paré, X, 8 ds
Littré 1863 : Ces remedes repoussent le sang et les autres humeurs qui
affleuroient à la partie);
3. 1766 papet. « ramener à fleur de cuve la partie de la pâte qui, n'étant pas suffisamment délayée, retombe au fond », d'où « délayer la pâte à papier » (
Dict. arts et métiers, t. 2,
s.v. papetier : La sixieme et derniere pile se nomme pile à
affleurer ou pile de l'ouvrier; les maillets qui y répondent ne sont point garnis de fer, parce qu'ils ne servent qu'à délayer la pâte lorsqu'on veut l'employer).
Dér. de
fleur* dans l'expr.
à fleur de; préf.
a-1*, dés.
-er.