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AFFITÉ, ÉE, adj.
Étymol. ET HIST. − Prob. à rapprocher de l'a. fr. afiter « défier, provoquer » (1165, Chrét. de Troyes, Guillaume d'Angleterre, éd. Foerster, 1032 : S'aucuns le leidange ou affite, Ja por affit ne por leidanges N'iert de lui servir plus estranges); a. fr. afiteus « qui défie, agressif, insolent » (1172-1175, Id., Chevalier au lion, éd. Foerster, 70 : Et Keus Qui mout fu ramponeus, Fel et poignanz et afiteus), que Foerster, op. cit., note du vers 70 p. 275, rapporte à affectare, affectus; a. fr. afit « provocation, parole injurieuse » 1165-1170, B. de Ste Maure, Troie, éd. Constans, 20 103 ds T.-L. Terme conservé par la voie dialectale : cf. Suisse romande afita, attesté dans le canton du Valais au sens de « agacer, provoquer, défier » (Pat. Suisse rom. t. 1 1924-33, p. 160b).