AFFINER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1223 « rendre parfait, purifier », fig. (
Gautier de Coincy,
Les Miracles de la Sainte Vierge, éd. Poquet, 706, 796 ds T.-L. : Qui s'ame veut bien
afiner, De lui servir ne doit finer);
2. 1285 « rendre une matière pure en la dégageant des éléments étrangers » (
Adenés Li Rois,
Li Roumans de Cleomadés, éd. van Hasselt, 17057,
ibid. : li frains ert d'or
afiné);
3. ca 1510 « tromper par finesse » (
Gringore,
La Chasse du Cerf des Cerfs, I, 163 ds
Hug. :
Affiné est aucunes foys le fin),
vieilli d'apr.
Ac. 1835. L'évolution des sens semble s'être faite sur 2 axes : d'une part sur celui qu'occupe le subst.
fin au sens de « finalité ultime, perfection, pureté », d'autre part celui, plus récent, de l'adj.
fin, au sens de « qui est très mince », au fig. « pénétrant, subtil ».
Dér. de
fin*, adj.; préf.
a-1*, dés.
-er.