AFFINEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1532 « action de tromper par finesse » (
Bourdigne,
Pierre Faifeu, ch. 40 ds
Hug. : Ainsi trompa-il l'abbé finement, Qui se mesloit vers luy d'
affinement). − 1611,
Cotgr.;
2. a) 1576 technol. « action d'affiner, de rendre fin » (
J. Bodin,
Republique, VI, 3 ds
Hug. : L'
affinement qui se fait par voye de ciment Royal ou par eau de part);
b) ca 1580 « action d'affiner (l'esprit) » fig. (
Montaigne, III, 9 (IV, 43),
ibid. : L'
affinement des esprits, ce n'en est pas l'assagissement, en une police); mot signalé comme
vieilli par
DG.
Dér. de
affiner* attesté aux sens corresp.; suff.
-ment*.