AFFIN, INE, adj. et subst.
Étymol. ET HIST. − 1. 1223 subst. « époux » (
G. de Coincy,
Miracles de N. D., éd. Poquet, 723, 699 ds T.-L. : perdre vout son
afin [son époux] Pour le roy qui durra sans fin); 1334 subst. « allié, proche en général », ici « beau-frère » (
Le Roman en vers de Gir. de Rossillon, éd. Mignard, 145,
ibid. : Moult a esté et doit estre vos bons
affins). − 1611,
Cotgr.;
2. 1270 adj. « (d'inanimés) semblable » (
Introduction d'Astronomie, Richel. 1353, f
o21 a ds
Gdf. : Et devisent le cercle par IIII figures
affines et yvels, et chascune de ces figures est
affine de tout le cercle). −
xvies. (
Cl. Marot,
Mét. d'Ov., II,
ibid.), repris en ce sens au milieu du
xixes. comme subst. et adj.
Empr. au lat.
affinis « parent (par les liens du mariage) » attesté dep.
Plaute,
Aul., 473 ds
TLL, 1217, 69, oppos. à
cognatus « parent (par les liens du sang) ».