AFFANEUR, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1389 « ouvrier qui travaille à la journée » (
Lit. remiss. ex Reg. 137, Chartoph. reg., ch. 14 ds
Du Cange s.v. affanator : Comme pour les provisions de la feste et noces de Alips de Beaujeu... il [Pierre de Daucie] eust été commis à faire lesdites provisions et faire amener icelles par la riviere de Sosne à Villefranche; et eust requis Lorens de Conteres
Affanour que il, pour competent salaire, voulsist mener desdites provisions, etc...); 1460 «
id. » (Reg. 190, ch. 172,
ibid. : Guischart Traffoy gaignent et
Affaineur de bras... s'en ala en ung champ). − 1835,
Ac.
Terme du lyonn., dér. de
affaner (ahanner*
), cf. le lat. médiév. (lyonn.)
affanare, 1382 « travailler avec effort » (
Ordinatio. J. Bamos, parroch. S. Sibruni in Foren. ds
M. Gonon,
La Vie quotidienne en Lyonn., d'apr. les Testaments, XIVe-XVIes. [1969], n
o937 : de dna Brianczona, VII flor. auri de salario suo olim cum eadem affanat); suff.
-eur*.