AFFAMEUR, EUSE, subst. et adj.
Étymol. ET HIST. − 1791 « celui qui affame, qui fait disparaître les vivres » (
Ami du peuple, 7 juill. 1791, p. 4 ds
M. Frey,
Les Transformations du vocab. fr. à l'époque de la Révolution, 1925, p. 254 : Elle [l'auguste Assemblée] a barbarement égorgé avec le glaive de la justice des milliers de pauvres paysans qui s'opposaient aux manœuvres des
affameurs royaux);
Brunot t. 9, p. 1177 signale que le mot lancé sous la Convention était ,,plus sévère encore`` que
accapareur. ,,
Affameur du peuple... fait à partir de cette date [1794] partie du vocabulaire. On y comparera
grugeur.``
Dér. de
affamer*; suff.
-eur*.