AFFAMEMENT, subst. masc.,AFFAMATION, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1190 « faim, état de celui qui est affamé » (
Hermant,
Bible, Richel. 24387, f
o59 a ds
Gdf. : Si cœvre toz li airs que pres tote la gent Muerent tant por paor, tant par
afamement);
2. 1580 « action d'affamer » (
Ph. d'Alcripe, Le Picard,
La Nouvelle Fabrique des excellens traits de verité, éd. G. Duplessis, p. 100 ds
Hug. : Quand ils eurent esmotelé ces quatre brioches, commencerent à dire : ce n'est qu'
affamement les avoir l'une apres l'autre : Han, l'Hostesse : apportez-en six d'une vollée, afin qu'on n'y aille point si souvent). Non attesté dans les dict. de
Cotgr. 1611 à
Littré.
Dér. de
affamer*; suff.
-ment1*.