AFFAITEUR, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 3
etiers
xiies. « celui qui répare (qqc.) » (
Hist. de Joseph, Bibl. nat. 2455, fol. 45 r
ods
Gdf. : Si suis filz a I poure homme
afaiteor de vielz soleirs), emploi isolé; attest. au sens de « préparer » dep.
xiiies. (ds
Gdf.) dans divers emplois notamment :
a) 1393 « celui qui dresse, qui élève (des animaux) » (
Menagier, II, 72, Soc. des bibl. fr.,
ibid. : Qui veult acheter un cheval, il le doit preveoir en l'estable, car la voit l'en s'il est en main d'
affaiteur ou non, et s'il est bien ou mal gardé). − 1752, fauconn.
(Trév.); b) 1542 tann. (
Du Pinet,
Pline, XVII, 27,
ibid. : Tanneurs et
affaiteurs des cuirs). − 1611,
Cotgr.
Dér. de
affaiter* 1 et 2; suff.
-eur2*.