AFFAIRÉ, ÉE, adj. et subst.
Étymol. ET HIST. − 1. Av. 1573 « qui a besoin d'argent » (
L'Hospital,
Reform. de la Justice, IV (IV, 308) ds
Hug. : Ce prince ne se veit jamais à son aise, ains feut perpétuellement
affairé; et [...] il laissa son empire pauvre, engagé et en debte de toutes parts). − 1752 (
Trév. : Affairé signifie aussi, un homme accablé de dettes, dont les affaires sont embarassées...);
2. 1584 « très occupé » (
Guevarre,
Épistres dorées, IV, trad. J. de Barraud, 21 b ds Vaganay ds
Rom. Forsch., 32, 6 : Il faut avoir quelque valet de chambre, qui n'ait autre soing et encores assez
affairé et embesoigné); semble s'être dit d'abord de domestiques, d'intendants, etc.
Dér. de
affaire*
; suff.
-é*.