AFFABLE, adj.
Étymol. ET HIST. − 1300-1365 « qui accueille et écoute de bonne grâce ceux qui s'adressent à lui » (
Gilles li Muisis,
Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, 1, 171 ds T.-L. : Hosteliers [du couvent] a ses hostes doit iestre moult
affables); 1370 «
id. » (
Oresme,
Livre des Éthiques, 35 c, Livre II, chap. 10, p. 168, éd. A. D. Menut, New-york : Quant est de l'autre delectacion qui est en soy avoir et contenir en conversacion de vie humainne, celui qui le fait selon ce que il convient et appartient, il puet estre apellé amiable ou
afable ou aggreable).
Empr. au lat.
affabilis, de même sens, dep.
Térence,
Adelphes, 896 ds
TLL s.v., 1171, 11; de même lat. médiév. 965/968
Hrotsvitha,
Pafnutius, 2, 5, ds
Mittellat. W. s.v., 345, 14 : mulierem... omnibus amabilem, omnibus affabilem.