AFFABILITÉ, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1270 « caractère de ce qui est d'un abord aimable » (
Introduction d'astron., B.N. 1353, f
o50 r
ods
Gdf. Compl. : affabilité et debonaireté);
xives. «
id. » (
Jean Le Bel,
Li Ars d'amour, II, III, ch. 52, éd. J. Petit, I, 483 ds
Mélanges Duraffour, p. 5 : Cis capitles determine d'une viertu Ki puet estre nommee
afabilité, ce est a dire delitables paroles); voir un autre ex. du même aut. cité
s.v. affable.
Empr. au lat.
affabilitas, de même sens dep.
Cic.,
Off. 2, 48 ds
TLL, 1171, 45 : affabilitas sermonis; de même, lat. médiév.
a) 1050/1060 (concernant les paroles)
Sigebertus Gembl.,
Theod., 4 ds
Mittellat. W. : ... delectaretur iocunda et seria affabilitate familiarum ac sapientium;
b) 1243/1248 (concernant les manières, l'abord)
M. Albert.,
Summ. creat., II, 1, 41, p. 353 b, 10,
ibid. : accipere... magistri affabilitatem et cum illa societatem et amicitiam.