AFFÉRENT, ENTE, adj.
Étymol. ET HIST.
I.− 1. Prob. 2
emoitié
xiies. (?) « qui convient, proportionné » (
Tristan ds
Gdf. : Avoit le nez au viaire
auferrant; Car il n'estoit trop petit ne trop grant); 1269-1285 «
id. » (
Les Enfances Ogier par Adenés li Rois, éd. Scheler 7598 : enterrer fist errant Les cors ainsi com il ert
aferant). − 1611,
Cotgr.;
2. 1611 « (d'une chose) qui se rapporte à » (
Cotgr. s.v. : ... also concerning belonging to);
3. 1690 dr. « qui revient à qqn » (
Fur. :
Afferente adj. fém. Terme de Palais, qui se dit en cette phrase : Il faut partager cette succession en trois lots, afin que chacun en ait sa part
afferente, pour dire, qui luy doit écheoir, ou appartenir...).
II.− 1814-20 anat. (
Nysten :
Afférent : on nomme
vaisseaux afférens ceux des lymphatiques qui abordent à une des glandes du même nom, parce qu'ils y apportent les liqueurs qui doivent y être soumises à une élaboration particulière).
I 1 et 2 part. prés. de l'a. fr.
afférir « convenir, appartenir », dep.
xiies. (empr. au lat. pop. *
afferīre, lat. class.
afferre « apporter »); I 3 réfection du précédent d'apr. le lat.
afferens, part. prés. de
afferre « apporter ». II empr. au lat.
afferens.