AFANAF, AFNAF, adv.
Étymol. ET HIST. − 1. Av. 1914 arg. milit. « mélange par moitié de « pale » [bière blonde] et de « stout » [bière brune] » d'apr.
Esn. Poilu 1919, p. 240, sans attest.;
2. 1916
id. « partagé entre deux sentiments » (
Donnay,
Impromptu du paquetage, 71,
ibid. : J'suis content d'un côté, d'un autre, je suis pas content; c'est
afnaf, comme on dit);
3. 1916
id. « éreinté, rendu » (E. H. ds
Interméd. des chercheurs et curieux, LXXIII, 551,
ibid. : j'en ai mare, je suis tout à fait
afnaf).
Empr. à l'angl.
half-and-half, litt. « moitié-moitié », attesté au sens 1 dep. 1756 (
The Gentleman's Magazine, 299 ds
NED; cf. 1880,
Disraëli,
Endymion, XX,
ibid. : our tipple is half-and-half); au sens 2 dep. 1796 (
Burney,
Memoirs of the life and writings of Metastasio, I, 118,
ibid.; cf. 1894,
The Westminster Gazette, july 4/3,
ibid. : trimmers and half-and-half people); 3 résulte sans doute d'une mauvaise interprétation du mot.