ADVERTANCE, ADVERTENCE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. a) xives.
avertance « action de porter son attention sur qqc. » (
P. Bersuire,
Roman de Tite-Live ds
Gdf. s.v. : par non
avertance et faute d'avisement) (
Cf. Fér. Crit. t. 1 1787 : Il est vieux, et c'est dommage : ce mot serait très utile et
attention ne le suplée pas), repris par
Land. 1834;
b) xviies.
advertance ou
advertence, spéc. en théol. « attention du pécheur au péché qu'il commet » (
A. Arnauld,
5edénonciation, X ds
Littré s.v. : il faut distinguer si c'est sans sa faute ou par sa faute qu'il [le pécheur] n'a point eu cette
advertance actuelle du mal qu'il faisait);
2. 2
emoitié
xves.
advertance « avertissement » (
Mystère des Actes des Apôtres, vol. 1, f
o135 b ds
Gdf. Compl. : Si les grans dieux par leur clemence Vous ont huy donné
advertance De chose seurement fondee),
vx d'apr.
Trév. 1771.
Aux sens 1 a et 2, formé sur le rad. du lat.
advertere, cf. avertir*; au sens 1 b, peut-être empr. au lat. scolast.
advertentia (cf. DG s.v. advertance et
Du Cange s.v. advertentia).