ADVERSITÉ, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1145 « malheur, revers de fortune » (
Elye de Wincestre,
Afaitement Catun, 435, p. 129, ed. Stengel);
2. 1160 « hostilité » (
Benoit,
Ducs de Normandie, II, 4889 : A l'arcevesque a tot mustré sa ire e sa grant
aversité). − entre 1360-70 (
Li Romans de Bauduin de Sebourc, éd. Bocca, XXIV, 534 ds T.-L. : frapoit a deus mains de telle
adversité Que s'il ëust a plain Baudewin assené, Je croi qu'il li ëust le haterel copé).
Empr. au lat. chrét.
adversitas; cf. avec 1
Pseudo Quintilien,
Decl. ds
TLL, 847, 77 : convenimus in amicitiam, cum advenit adversitas; avec 2
Pseudo Cyprien,
Abus., 6,
ibid., 847, 55 : magna magnis infestationibus et adversitatibus solent laborare.