ADULTÉRER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1350 « commettre l'adultère » (
Gilles le Muisit, II, 101 ds
Gdf. Compl. : Ches bienfais a David petit consideret Mais a, par droit avis, occis,
adulteret), guère en usage d'apr.
Fur. 1701;
b) 1450 « détourner de la foi conjugale » (
Monstrelet,
Chronique, II, 160 ds
Gdf. Compl. s.v. : adulterer l'épouse incorrompue), empl. jusqu'à la fin du
xvies.;
2. 1751 (
Encyclop. s.v. adultération : C'est un crime capital dans tous les pays d'
adultérer la monnaie courante... Il est d'une conséquence infinie pour les malades de ne point acheter les médicaments des coureurs de pays, qui les vendent
adultérés).
Empr. au lat.
adulterare au sens 1 dep. Caton (
TLL s.v., 883, 63 : uxor tu si adulterares), au sens 2 dep. Plaute (
ibid., 884, 14 : adulterare eum aibat rebus ceteris praeter symbolum).