ADULTÉRATION, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1374 « action de détourner de la foi jurée » (
J. Goulain,
Rational du devin office ds
Gdf. Compl. : Si est sacrilege quant, depuis qu'elle est ainsi consacree a Dieu, qui la veult par
adulteracion ou separacion violer), attest. isolée;
2. 1579 « falsification » (
A. Le Pois,
Discours sur les medalles antiques, ch.
ii,
ibid. : Quelquefois s'est esmeue une sedition entre les soldats romains pour l'
adulteration des monnoyes dont on les payoit);
3. 1751 spéc. dr. (
Encyclop. t. 1 :
adultération... action de dépraver et gâter quelque chose qui est pur en y mêlant d'autres choses qui ne le sont pas... (pharmacie) action de falsifier un médicament, en y ajoûtant quelque chose qui en diminue la vertu, ou en le mêlant avec quelqu'autre qui, en ayant la même couleur, n'est pas aussi chère).
Empr. au lat.
adulteratio (
Pline,
Hist. naturelle, 1, 12 ds
TLL s.v., 881, 64 : in omnibus odoribus aut condimentis dicuntur adulterationes).