ADMIRATIF, IVE, adj.
Étymol. ET HIST. − a) 1370 philos. « qui manifeste de l'étonnement, de la stupeur (d'une pers.) » (
Oresme,
Eth., fol. 78 b, éd. Menut, p. 255 : Le magnanime n'est pas
admiratif; il ne fait pas grans admiracions. [ο
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Arist.,
Eth. VI, § 29, éd. Garnier];
b) xves.
id. « qui traduit l'étonnement, la crainte (d'un inanimé) » (
Myst. de la Résurrection, Hist. du th. fr., II, p. 515 ds
Gdf. Compl. : Et lors, comme espoventez, feront signes
amiratifs).
Empr. au lat.
admirativus, attesté dep.
Isidore,
Rhét., 519 ds
TLL s.v. comme terme rhét. au sens b : sententiarum species multae sunt..., in quibus admirativae;
cf. avec a 1160-70
Albert le Grand,
Eth., 4, 2, 6, p. 305
a, 41 ds
Mittellat. W. s.v. : magnanimi est, quod non sit admirativus [p. 1125 a, 2 θ
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