ADJA, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1879
jaja, subst. fém., arg. « fuite » (lang. des cambrioleurs d'apr.
Esn. 1965
s.v. dja : Et bien, fesont la
jaja!); 1888
jaja, subst. masc., « fuite » (
G. Macé,
Gibier de Saint-Lazare, p. 42 ds
Sain. Sources Arg. 1912 t. 2, p. 45 : Les aminches oueront du
jaja au patatrot); 1889
abja (faire l') « se sauver » (
G. Macé,
Mes Lundis en prison, p. 251); 1901
adja (se faire l') «
id. »,
Bruant.
Forme substantivée du romani
dja! « va! » impér. du romani
natchar « s'enfuir » qui procède du skr.
naç « s'égarer, se perdre »;
cf. esp.
najarse « s'enfuir ». (
Esn. 1965;
Cor. s.v. najarse).