ADIAPHORE, adj.
Étymol. ET HIST. − 1838 philos.,
Ac. Compl. 1842.
Empr. au gr. α
̓
δ
ι
́
α
φ
ο
ρ
ο
ς, attesté ds
Aristote,
Rhet., 1, 12, 35 ds
Bailly, au sens de « non différent »; et signifiant « indifférent » ds
Épictète,
Ench., 22,
ibid. [À noter en 1740
adiaphore subst. m. « produit d'une distillation » ds
Trév. : Adiaphore. Adiaphorus, c'est-à-dire, indifférent. C'est le nom que M. Boyle donne à une éspèce d'ésprit qu'il tiroit du tartre par distillation, et de quelques autres corps végétaux, et qui n'étoit ni acide, ni vineux, ni urineux (...)].