ACÉTYLÈNE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1865 chim. « gaz résultant de la décomposition du carbure de calcium par l'eau de formule C2H2» (
Littré-Robin s.v. : Acétylène [...]. Gaz incolore, d'une odeur particulière, soluble dans l'eau, brûlant avec une flamme fuligineuse [...]. Il prend naissance par l'action de la chaleur ou de l'étincelle électrique sur l'alcool et l'éther, ou sur le gaz des marais; ou encore par la synthèse directe du carbone et de l'hydrogène sous l'influence d'un arc électrique passant entre 2 pôles de charbon ... [formule erronée ds
Littré-Robin]).
Empr. à l'angl.
acetylene (formé du lat.
acetum « vinaigre », du gr. υ
́
λ
η « bois » et du suff.
-ene),
Mack. t. 1 1939, p. 210. Gaz découvert par Davy en 1836 (cette date n'est pas celle de l'apparition du mot fr. contrairement à l'indication de
Dauzat 1968) étudié par le chimiste fr. Berthelot dont les travaux se situent entre 1859-1862; l'indigence des dépouillements de textes explique la date tardive fournie pour l'apparition du mot angl. 1864 (
H. Spencer,
Biology I, 8 ds
NED : with the exception of
acetylene, the various hydrocarbons are not producible by directly combining their elements); (
cf. G. Fownes,
A manual of elementary chemistry, 1844, revu par H. Watts 1873, 1877; d'apr.
NED).