ACÉTABULAIRE, adj. et subst. fém.
Étymol. ET HIST.
I.− Adj. − 1. 1575 anat. (en parlant de certains vaisseaux) « qui a des orifices » (
A. Paré, XVIII, 6 ds
Hug. s.v. : Par l'ouverture de certaines veines
acétabulaires);
cf. Fur. 1701
s.v. acetabule : ,,... Il se dit [acetabule] d'une autre chose dont les Anatomistes ne conviennent point; les uns appellent
acetabules les orifices des vaisseaux répandus sur la surface interne de la matrice. Harvée croit que ce sont de petites cellules du Placenta (...) Le sentiment le plus probable est de ceux qui disent que les
acetabules sont des glandes qui s'élèvent dans les matrices des brebis et des chèvres, lorsqu'elles sont pleines, et qui sont ainsi appelées, parce qu'elles sont faites en forme de coupe ou de godet.``
2. 1960 anat. « qui appartient ou qui est en rapport avec l'acétabule »
(Lar. encyclop., s.v.), l'acétabule se définissant alors de façon restrictive comme « cavité articulaire de l'os iliaque ».
II.− Subst. fém. − 1812 zool. « genre de polypiers », créé par le naturaliste Lamouroux (Mém. du 23 fév. 1812 sur les thalassophytes et rapport de Bosc et Lacépède, lu à l'Institut le 22 août 1814, d'apr.
Brunot t. 9, p. 1203); 1892
Guérin.
Dér. de
acétabule*; suff.
-aire*.