ACÈTE, ACÉTITE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1285-1320 « vinaigre » (
B. de Gordon,
Pratiq., V, 14, Ste Genev. ds
Gdf. : Tout le flux de ventre venant de colère aduste et de mélancolie aduste s'on la gette sur terre elle boult comme
acète), attest. isolée;
2. 1783 chim. « sorte de sels » (
Guyton de Morveau,
Mémoire sur les dénominations chimiques, cité par
Brunot t. 6, p. 656); dès le mil. du
xixes. le mot n'est plus mentionné que pour mémoire comme « ancien nom des acétates » (
Ac. Compl. 1842,
Chesn. 1857,
Littré-Robin 1865,
Lar. 19e).
Empr. au lat.
acetum, -i « vinaigre » bien attesté dep. le
iies. av. J.-C. notamment en méd. (
Caton,
Agr. 157 ds
TTL s.v., 380, 65 : Edes... brassicam ex aceto oxymeli et sale sparsam).