ACROCÉRAUNIEN, IENNE, adj. et subst. masc. plur.
Étymol. ET HIST. − Début
xviiies. [1708?] adj. et subst. par ell. de
monts, géogr. anc. « épithète ou nom donné à des montagnes d'Épire, parce que leurs hauts sommets sont souvent frappés de la foudre » (
T. Corneille,
Dict. universel géogr. et hist. ds
Trév. 1752
s.v. : Les monts
Acrocérauniens sont des bras du Pinde que quelques-uns disent être appellés Monts du Diable). Empl. comme synon. de
acrocéraunes, il supplante ce terme dès le mil. du
xviiies. (
cf. Trév. 1752
s.v. acrocérauniens, subst. masc. pl.) et reste seul attest. aux
xixeet
xxes., gén. comme adj.
Dér. de
acrocéraunes, empr. au lat.
acroceraunia «
id. », du gr. α
́
κ
ρ
ο
ν « sommet » et κ
ε
ρ
α
υ
ν
ο
́
ς « foudre » (
Pline,
Hist. nat., 3, 145 ds
TLL s.v. acr-, 429, 21 : montes Acroceraunia quibus... Europae determinavimus sinum); suff.
-ien*.