ACROBUSTITE, ACROBYSTITE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1928 méd. vétér.,
Lar. 20e.
Empr. au gr. α
̓
κ
ρ
ο
ϐ
υ
σ
τ
ι
́
α « prépuce » (
Les Septante,
Gén., 17, 11 ds
Bailly s.v.) qui serait formé de α
́
κ
ρ
ο
ς suivi d'un élément prob. sémitique (
cf. Bailly s.v.
α
̓
κ
ρ
ο
́
ϐ
υ
σ
τ
ο
ς), ou qui serait une déformation de α
̓
κ
ρ
ο
π
ο
σ
θ
ι
́
α « prépuce » d'apr. β
υ
́
ε
ι
ν « bourrer, boucher » (
Kittel,
Théol. Wörterb., 1, 226 ds
P. Chantraine,
Dict. étymol. de la lang. gr., I, p. 44); repris en lat.
acrobustia (
Zeno, éd. Migne, 11, 348 A ds
TLL, 433, 59 : praemiumque Abraham non circumcisionis, sed in acrobustia meritae repromissionis accepit); suff.
-ite*.