ACQUISITION, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1283 dr. « bien acquis ». (
Beaumanoir,
Cout. de Beauvaisis, éd. Beugnot, 45, 19 ds T.-L. : Selonc le droit naturel cascuns est frans, mes cele naturele francise est corrumpue par les
aquisitions dessus dites);
2. 1501 « action d'acquérir » fig. ([Guy
Jouveneaux],
Reigle de Mgr. Sainct Benoist, fol. 120a ds
Gdf. Compl. : Labourieuse
acquisition des vertus).
Empr. au lat.
acquisitio (au sens littéral de « action d'augmenter » dep. Frontin;
cf. acquirere « ajouter à »
s.v. acquérir) au sens de « action d'acquérir » au propre dep.
Scaevola,
Digestorum libri, 33, 2, 36, 1 ds
TLL s.v., 428, 3, terme jur.; fig. en lat. chrét. :
cf. avec 2 :
Ambroise,
De officiis ministrorum, 2, 6, 23 ds
Blaise 1954 : acquisitio pietatis; au sens 1 dep. Cassien (
Conlatio, 24, 13, 3 ds
TLL s.v., 428, 25), fréq. en lat. médiév. comme terme jur. par opposition au patrimoine (1114-1118,
Leges Henrici, 70, 21 ds
Nierm. : Primum patris foedum primogenitus filius habeat; emptiones vero vel deinceps acquisitiones suas det cui magis velit).