ACQUISITIF, IVE, adj.
Étymol. ET HIST. − 1. Adj. 1452-1478 « qui s'acquiert (en parlant d'inanimés) » ([Simon
Greban]
Actes des Apôtres, II, fol. 63a ds
Gdf. Compl. : science
acquisitive); av. 1480 « que l'on a acquis » (en parlant d'animés) (
René d'
Anjou,
Mortifiement de vaine plaisance ds
Œuvres, IV, 24 ds
Gdf. Compl. : Tes autres parens et amis naturelz ou
acquisitifz);
2. subst. fém. 1370
acquisitive « faculté, art d'acquérir » (
Oresme,
Politiques, f
o17a ds
Gdf. Compl. : Et pource aucune
acquisitive ou industrie d'acquerir par bataille...).
Empr. au lat.
acquisitivus, adj. dep. début
vies.; prob. d'abord chez Priscien, gramm.
(verbum acquisitivum « terme qui exprime l'idée d'acquisition » ds
TLL s.v.), transposé par Boèce (
Topicorum Aristot. interpretatio, 3, 1,
ibid. « qui s'acquiert » en parlant d'un inanimé : illud enim natura bonum est, hoc autem acquisitivum) d'où 1 adj.; lat. médiév. seulement au sens de « qui fait acquérir » (en parlant d'un inanimé) (
Albert le Grand, 1, 8c ds
Mittellat. W. s.v. : Mercatura, quae est acquisitiva multae pecuniae), 2 substantivation de 1.