ACQUIESCEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1527
Lettres d'acquiescement, dr. « lettres faisant part d'un assentiment » (
N. Versoris,
Livre de raison, 108, Fagniez ds
Gdf. Compl. : Les
Lettres d'
acquiesement dudit pauvre). −
Fur. 1690, d'où l'accept. jur. « adhésion à un acte judiciaire »,
sup.; 2. début
xviies. « action d'acquiescer, d'accepter » (cont. relig.) (
François de Sales,
Lettres ds Delboulle, Matér. ds
Gdf. Compl. : Maintenant de tout vostre cœur vous devez nourrir et favoriser cet
acquiescement) emploi fréq. dans les mêmes cont. au
xviies. (
Dict. hist. de la lang. fr. publ. par l'Ac. fr., t. 1 1865, p. 724-725);
3. av. 1654 «
id. » (domaine intellectuel) (
Balzac,
Lettres, V, 15,
ibid., 724 a : J'apporte un entier
acquiescement d'esprit à tout ce que vos lettres contiennent).
Dér. de
acquiescer*; suff.
-ement (
-ment1*).