ACOLYTE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − a) 1181-1191 relig. « clerc appartenant au 4
edes ordres mineurs » (
Chrét. de Troyes,
Perceval le gallois, 45318, éd. Potvin ds T.-L. : au tierç an le fist
acolite, Soudyakene et diakene après; Tant le tint de l'aprendre près Que prestre en fist al ciunkisme an);
b) 1740-1755 p. ext. « celui qui accompagne quelqu'un » (
St-Simon,
Mém., 522, 196 ds
Littré : Au moment de son arrivée [de Cellamare] avec ses deux
acolytes [Dubois et Leblanc], un détachement de mousquetaires s'empara des portes et de la maison).
Empr. au lat. chrét.
acoluthus, acolythus, au même sens dep.
Cyprien,
Epist., passim ds
TLL s.v., 419, 32 avec var. :
acoluthum, acolythum, acolytum, acolitum, acholitum. Lat. empr. au gr. α
̓
κ
ο
́
λ
ο
υ
θ
ο
ς «
sequens, minister » (donc époque où la communauté romaine utilise encore le grec) (
cf. « acolyte » rendu par
sequens ds
Liber pontificalis, an. 283-96, éd. Duchesne, I, 161 ds
Théol. cath. : Hic constituit ut ordines omnes in ecclesia sic ascenderetur : si quis episcopatus mereretur ut esset ostiarius, lector, excorcista, sequens, subdiaconus, diaconus, presbiter et exinde episcopus ordinaretur). Sur la place dans hiérarch.,
cf. 741-744
Lex Bajuvariorum, 1, 8 ds
Mittellat. W. s.v., 119, 61 : ministros ecclesiae, id est subdiaconum lectorem, exorcistam, acolitum. Sur la fonction,
cf. 1008-12
Decreta Burchardi, 3, 50,
ibid., 119, 13 : ad acolytum pertinet praeparatio luminariorum... ipse cereum portat, ipse suggester pro eucharistia calicis praeparat. − Voir aussi
Théol. cath.