ACMÉ, subst. masc. ou fém.
Étymol. ET HIST. − 1751 (
Encyclop. t. 1
s.v. :
Acmé (médec.), il est particulièrement en usage pour signifier le plus haut point ou le fort d'une maladie; car quelques-uns divisent les maladies en quatre états ou périodes : l'
arche qui est le commencement ou la première attaque; l'
anabasis qui est l'augmentation du mal; l'
acme qui en est le plus haut point; le
paracme qui en est le déclin). Le mot désigne par ext., depuis la 1
remoitié du
xxes., le point culminant de diverses choses
(acmé du dialogue, de l'âge...) mais il est réservé princ. au vocab. philos.
(acmé d'une doctrine, d'un philosophe, d'un développement, etc.). Le gr. avait connu à partir du même sens premier les mêmes emplois fig. À noter que
Pt Rob. considère cette ext. de sens comme étant un néol.
Empr. au gr. α
̓
κ
μ
η
́, -η
̃
ς « partie aiguë d'un objet », empl. par les aut. d'ouvrages méd. pour désigner le point critique d'une maladie.