ACIER, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 2
emoitié
xies. (
Les Gloses fr. ds les commentaires talmudiques de Raschi, Darmesteter-Blondheim ds Bibl. École hautes ét., 254
efasc., t. 1, n
o1, glose de Raschi sur textes de Berakot et de Zebahim :
Açiir « acier »); 1100 « fer pur combiné avec le carbone, plus dur et plus résistant que le fer » (
Roland, éd. Bédier, 997 : ceignent espees de l'
acer vianeis) d'où p. méton.
a) 1100 « tranchant, pointe de l'épée » (
ibid., 1550 : Tient Halteclere, sanglent en est l'
acer);
b) 1100 « arme en acier » (
ibid., 1362 : Fers e
acers i deit aveir valor);
2. ca 1200 emploi fig. de 1 « dur comme l'acier » (
Chanson des Saxons, éd. F. Michelin, 3181 ds
Cohn,
Bemerkungen zu TL ds
Arch. St. n. Spr., CXXXIX, 71 : Antre lui (s. e. Baudöin) et Berart sont d'
acier dur trempé).
Issu du b. lat.
ac(c)iarium, équivalent du class.
chalybs, glosé : « ferrum durum » (
Götz, V, 340); ags.
steli [m.h. all.
stahl « acier »] (
ibid. IV, 6, 22); (
cf. ixes.,
ibid. II, 43, 23 : denticulum aciarium : σ
τ
ο
μ
ω
μ
α
́
τ
ι
ο
ν [lame, partie tranchante d'instrument];
ac(c)iarium dér. du lat. class.
acies « pointe (d'une arme, d'un instrument) », empl. absol. « pointe de l'épée »; (
cf. acieris, aussi dér. de
acies, glosé par
Festus, 10, 1 ds
TLL s.v. acieris, I, 399 : « securis aerea qua in sacrificiis utebantur sacerdotes »).