ACIDULE, adj.
Étymol. ET HIST.
I.− Adj. 1747
Eaux acidules (
Col de Villars,
Dict. fr.-lat. ds
DG); 1762,
Ac. : acidule, adj. Qui est de la nature des acides. On se sert de ce mot pour désigner les eaux minérales froides.
II.− Subst. mas. plur. [1740,
Trév. : Acidulae. Terme de méd. On appelle ainsi des eaux minérales qui ne sont point chaudes. Harris. On les appelle ainsi dit Hofman, parce que les eaux sont un peu
acides; le même auteur les appelle aussi fontaines vineuses :
fontes vinosi]; 1845,
Besch.;
cf. Gde Encyclop. : Acidules. On désigne sous ce nom en thérapeutique, les acides minéraux étendus, les solutions des acides organiques, les solutions des sels acides, les sucs de fruits acides, l'acide carbonique... Les
acidules sont des réfrigérants...
I empr. au lat
acidulae [
aquae] (lat.
acidulus, dim. de
acidus, attesté ds
Pline,
Nat., 15, 54 ds
TLL, I, 398, 71
s.v. acidulus : Aniciana pira postautumnalia acidulo sapore iucunda), terme attesté ds Pline comme appellatif de certaines eaux : celles du Lynceste, en Macédoine (
Nat., 2, 230 : Lyncestis aqua, quae vocatur Acidula, vini modo temulentos facit), de Teanum des Sidicins et de Venafrum en Campanie (
ibid., 31, 9 ds
TLL s.v. : [aqua proditur]... et quae vocatur Acidula ab Teano Sidicino... − haec frigida − idem... in Venaframo ex fonte Acidulo). II substantivation de I.